Une démarche d’économie circulaire à la Brasserie La Pastel-BrotBier

Christophe Mouhot, gérant de la Brasserie La Pastel créée en 2014 à Geiswiller, a réalisé une extension de sa ligne de production cette année. La Brasserie a également fait évoluer son nom en Brasserie La Pastel-BrotBier pour s’adapter à l’augmentation croissante des ventes de la Brotbier (bière au pain). L’ADIRA accompagne la micro-brasserie qui est également partenaire de la Marque Alsace. 

Née en 2020, la Brotbier est le fruit d’une collaboration entre deux amis, M. Bruno Dinel, dirigeant des boulangeries « Au Pain de Mon Grand-Père » et Christophe Mouhot. Soucieux d’avoir une action responsable au sein de ses boulangeries, M. Dinel a eu l’idée de créer une bière alsacienne en valorisant ses invendus de pains.

Depuis un an et demi, la Brotbier de la brasserie La Pastel a permis de valoriser plus de deux tonnes de pain, ce qui est très encourageant à l’échelle de la micro-brasserie. Pour aller plus loin, celle-ci a procédé en 2021 à l’évolution de ses installations afin d’augmenter la capacité de production, d’améliorer la méthode de fabrication et d’optimiser le process.

Des développements vont être lancés en vue d’accroître la valorisation des déchets liées au brassage, à travers une nouvelle activité de recyclage des drêches, les résidus de malts issus du brassage, pour en faire de la farine. Cette idée est une transposition des mouvements éco-responsables observés à travers la France. L’objectif de cette nouvelle activité est d’être les premiers producteurs de farine à base de drêches en Alsace. La boucle sera complète: les invendus de pains des boulangeries Au Pain de Mon Grand-Père sont utilisés en tant que matière première dans les recettes de la Brasserie La Pastel-BrotBier pour finir en bière et en farine dans les boulangeries !

Cette démarche d’économie circulaire complète s’inscrit non seulement dans un mouvement anti-gaspi, mais aussi dans une logique de valorisation des produits du terroir grâce à l’utilisation des ressources alsaciennes, le tout avec l’appui de l’ADIRA, des aides financières de la Région Grand Est et du programme européen Leader.