Le designer culinaire repense l’instant du repas et donne une intention à son acte avant de commencer à travailler les aliments. Sa réfl exion permet de valoriser la thématique d’un événement.

* 8 années d’expérience

* 2 collaborateurs privilégiés

* 1 établissement

* + 1 000 saveurs

Qualités requises
Patience, ouverture d’esprit, volonté d’innover quotidiennement et sensibilité artistique lui sont indispensables. Il met en place une réflexion autour d’un thème pour dégager du sens et bousculer les rapports du consommateur avec sa nourriture. Contenant ou manière de manger inhabituels, il joue sur tous les codes pour bouleverser un repas, et le transformer en performance. Il s’inspire et crée des connexions avec d’autres secteurs d’activités : architecture, graphisme, agriculture…

Un lieu
Le Kuirado est un nouveau centre culinaire. Cet espace équipé de matériel professionnel permet d’expérimenter des recettes, développer de nouveaux produits, participer à la réflexion autour de la valorisation des produits de l’agriculture locale, donner des cours de cuisine, former des professionnels à la cuisine végétarienne ou végétalienne, et même d’accueillir de jeunes start-up.

« Le design culinaire, c’est une façon de poser des questions, d’interroger les gens sur leurs pratiques. »

Parcours professionnel
En 2008, Olivier travaille à son compte, réalise des buffets pour des réceptions et des dîners pour des personnalités politiques. La designer Sonia Verguet fait appel à ses compétences de cuisinier pour l’un de ses projets. Ce sera leur première expérience de design culinaire. Ils vont ensuite participer à des vernissages et multiplier leurs collaborations. Aujourd’hui, Olivier travaille avec le graphiste Jérémy Joncheray.

En projet
Développer des recettes pour mettre en avant l’agriculture locale et trouver des solutions innovantes pour optimiser les rebus agricoles.

Une création
À l’occasion du salon Playtime à Paris, le service est entièrement repensé. Le serveur porte un plateau de jeu et fait goûter des sablés à la farine d’épeautre et Nutella maison ou des oeufs de cailles faux bonbons à un public de joueurs gourmands.

Par Lizzie Lambert
Photo : Christophe Urbain


 Cet article est extrait du magazine hors-série ADIRA-ZUT ! 2016 dédié à l’attractivité économique de l’Alsace.

 

 

 


 

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